crimes à Velebeau (suite)

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin a été dépêché pour l’enquête   

Pendant que l’inspecteur poursuit ailleurs ses investigations, Martin échafaude des hypothèses…  

 

 

 

Il prit l’annuaire. Pas Olivier Massevache, c’est sûr ! Les vieux Gamet non plus. Germaine Mâtin … Non ! Les jeunes Page…oui…Les Cardin…oui…Mathurin Gamet…oui…Emilien Patel…non. 

Martin reprit sa quête.  

« Est-ce vous qui m’avez appelé ? » La réponse fut négative partout, comme il s’y attendait. Il ne lui restait plus qu’à exiger de la poste l’origine du coup de téléphone…si on l’avait enregistré…mais la réponse serait longue à venir. 

Pour se calmer, il s’arrêta au « bon repos ». Les conversations cessèrent à son entrée, puis, au bout d’un moment, une serveuse s’approcha, minaudant, pour lui servir le café qu’il buvait invariablement. Il se sentait si déprimé que, machinalement, il posa sa main sur le bras potelé. Marie-JO, la serveuse, se méprit aussitôt : 

« Oh ! brigadier ! vous dérogez à vos habitudes ? Vous savez, si vous le vouliez, je pourrais vous en apprendre que vous ne connaissez pas encore ! » 

Martin ne réalisa pas tout de suite quelle était son allusion. Perdu dans ses pensées, il s’entendit répondre : « En apprendre, j’aimerais bien ! ». La fille lui présenta son décolleté pour préciser : « Dans une demie-heure, j’ai fini mon service, attendez-moi » 

Martin espèrait bien trouver une piste. Une heure plus tard, il n’était pas déçu. La fille lui avait, parmi mille propositions qui ne l’intéressaient pas (il était homosexuel) parlé d’un client qui avait toujours une serviette d’où il sortait tout un attirail : il prenait son plaisir en fouettant à la cravache sa partenaire pour la sodomiser ensuite, et, le mieux, finit-elle par dire, c’est que vous le connaissez bien. Martin n’eut pas besoin qu’on lui précise quel était le malade à la cravache. Le rapprochement s’établissait de lui-même. Marie-Jo avait parlé de ces rapports avec une étincelle vicieuse dans les yeux. Cela ne semblait pas lui avoir déplu, sinon pourquoi en aurait-elle parlé ? 

Par acquis de conscience, il demanda si quelqu’un avait téléphoné de l’hôtel ce soir-là…

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