Archive pour mai 2011

crimes à Velebeau (suite)

Mardi 31 mai 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin a été dépêché pour l’enquête  on a trouvé un vieux manche cassé sur le lieu du crime…Hamelin en voyant l’objet a l’intuition de se trouver face à un indice capital. Il décide de rencontrer ce Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais celui-ci se fâche et le menace.il convoque les deux femmes. Mathurin vient faire scandale à la gendarmerie 

« Vous n’avez pas à recevoir ma femme en mon absence, et, ma fille , elle est malade, elle viendra pas.  

 Essayez pas de venir les chercher, ça vous en cuirait ! » 

Inutile de tenter de le raisonner : visiblement, il avait bu. Mieux valait attendre le lendemain qu’il soit calmé. 

Mais le lendemain, personne ne se présenta à la convocation. 

Après deux heures d’attente, Martin décida d’aller chercher les témoins manu militari.Ils étaient quatre, ils viendraient bien à bout de Mathurin s’il faisait des difficultés. Quand ils arrivèrent chez les Gamet, il n’y avait que Mathurin.  

« Où sont votre femme et votre fille ? 

–J’en sais rien. 

–Je répète: où sont votre femme et votre fille ? 

–Je vous dis que j’en sais rien, et si je le savais, je vous le dirais pas. 

–Nous allons lancer un avis de recherche, et , où qu’elles soient, elles seront arrêtées et amenées pour interrogatoire. »Le visage buté de Mathurin ne broncha pas. 

« En attendant, montez dans le fourgon. Nous allons bien les trouver. 

Mais, pas de Mélanie ni d’Adeline dans la maison ! 

Chez les vieux Gamet, elles n’étaient pas là non plus. Au village, personne ne les avait vues. Malgré ses hésitations, Martin réalisa qu’un avis de recherche devait être lancé. Il avait beau tourner et retourner les idées dans sa tête, il ne comprenait pas l’attitude de Mathurin. Sa femme, il en était jaloux, c’est sûr ! Mais il devait y avoir autre chose. Les recherches dans le pays n’aboutirent pas, et une chape de plomb s’abattit sur le canton. 

 

« MATHURIN EN GARDE A VUE ! ! ! » 

Les nomades

Mardi 31 mai 2011

Cette année-là, le maire d’une commune voisine décida qu’il n’avait que trop supporté un campement de nomades à proximité de son village. 

Utilisant les grands moyens, il boucha les entrées du camp avec de gros rochers. Les nomades durent fuir en catastrophe. 

La commune dont j’étais un des directeurs d’école avait un immense parking voisin de sa piscine, c’est là qu’un matin on trouva les chassés installés. 

BEAU BROUHAHA DANS LE PAYS ! Ils avaient des enfants à scolariser. Mais c’est qu’ils se trouvaient dans la zone riche de la commune ! leur faire côtoyer les enfants de bourgeois, impossible ! Si encore ils s’étaient arrêtés dans les lônes, ils auraient pu fréquenter l’école du quartier ouvrier où certains de leurs congénères s’étaient déjà stabilisés… Ou à proximité des bâtiments de l’abbé Pierre…. Et puis, la piscine, quelle image cela lui donnait-elle ?  On voulut les chasser, mais le problème n’était pas mince ! 

On m’intima l’ordre de témoigner que ces gens gênaient l’accès des élèves à la piscine, voire les agressaient…Une rapide enquête me permit de conclure que les classes n’étaient nullement gênées par ce stationnement. Je refusai.

Cela n’arrangea pas mes relations… 

La boite de Pandore

Mardi 31 mai 2011

On a ouvert la boite de Pandore 

Dans les hautes sphères 

Plus personne ne dort 

On va fouiller dans les soupières 

Les suceurs de tétons 

Tremblent dans les chaumières 

Les chauffeurs de petons 

Fument sur le derrière 

Les langues sulfureuses 

Se veulent ravageuses 

Les mains trop cajoleuses 

Sont maintenant honteuses 

Les jolies allumeuses 

Vont devenir tueuses 

Ah ! que voilà le temps 

Des chantages extravagants ! 

Ah ! que voilà le temps 

Des mensonges charmants ! 

Comme dans triperie 

A l’étal les lubies 

Au jour les testicules ! 

Aucune ne recule 

A trainer dans la boue 

Bien longtemps après coup 

Celui à qui jamais 

Non elles ne disaient 

Ca pue dans l’arrière boutique 

Des officines politiques 

CONGRES OCCE

Lundi 30 mai 2011

La participation aux congrès de l’office central de la coopération scolaire 

Chaque année, l’OCCE organisait une journée de congrès départemental. 

Les délégués de chaque coopérative, de chaque foyer coopératifs se rencontraient alors . 

Le matin était consacré aux discussions/échanges à sujets programmés SANS aucune intervention d’adulte. Là, ceux qui avaient l’habitude d’organiser eux-mêmes les réunions, fatalement prenaient des initiatives. Des meneurs de réunion se dégageaient naturellement… 

En fin de réunion, on élisait les délégués départementaux au congrès national des coopératives… 

J’ai eu la fierté, à quatre reprises, de voir des élèves de mon école désignés pour représenter le département.

Cette année, j’ai vu que cela se passe à GRENOBLE…

BON CONGRES!!! 

crimes à Velebeau (suite)

Lundi 30 mai 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin a été dépêché pour l’enquête  on a trouvé un vieux manche cassé sur le lieu du crime…Hamelin en voyant l’objet a l’intuition de se trouver face à un indice capital. Il décide de rencontrer ce Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais celui-ci se fâche et le menace. 

–La loi ? Eh ! bien ! j’aimerais vous y voir à venir chercher ma petiote tiens ! C’est avec le fusil que je vous attendrai. » 

Hamelin comprit qu’il valait mieux ne pas insister. 

De retour à la gendarmerie, il raconta ce qui s’était passé. Martin resta rêveur un moment.
La Mélanie qui a si souvent les yeux rouges, que le Mathurin tabasse de temps en temps parce qu’il est jaloux, elle n’était vraiment pas en forme le lendemain du crime. Il avait pensé…il fallait qu’il aille aux Nandis interroger le Jules. 

Le vieux garçon s’acharnait sur un piquet qui refusait de se redresser quand Martin le trouva. 

« Alors, monsieur Gallo, les piquets vous résistent ? 

–Ah ! bonjour ! brigadier, quel bon vent vous amène ? 

–Pas grand’chose, monsieur Gallo, mais je trouve qu’en ce moment madame Gamet a bien souvent les yeux rouges. Ca serait-il pas que le Mathurin lui cogne dessus ? Il paraît que c’est chaque fois que vous lui parlez. Vous la voyez souvent ? 

–La Mélanie ? Ah ! ben ! elle a bien choisi ! Y a au moins six mois que je l’ai pas vue ! Vous dites qu’il la tabasse ? Tant pis pour elle ! Elle l’a choisi, elle l’a !» 

En revenant, Martin porta une convocation pour le lendemain à Mélanie Gamet et Adeline Gamet. 

A peine était-il arrivé à la gendarmerie, que Mathurin était là, furieux. 

« Vous n’avez pas à recevoir ma femme en mon absence, et, ma fille , elle est malade, elle viendra pas.  

 Essayez pas de venir les chercher, ça vous en cuirait ! » 

A cause de la canicule?

Lundi 30 mai 2011

 

 

Le père Noël a perdu son traîneau

Où est-il ?Où est-il ?

Le père Noël a perdu son traîneau

Il le cherche tout là-haut.

Il était pourtant sous la remise

Où est-il ? Où est-il ?

Il était pourtant sous la remise

Dans l’igloo de la banquise

Dans l’été, la banquise a dérivé

Où est-elle ? Où est-elle ?

Dans l’été la banquise a dérivé

La planète s’est réchauffée

En bateau Noël cherche son traîneau

Où est-il ? Où est-il ?

En bateau Noël cherche son traîneau

Serait-il au fond de l’eau ?

Par bonheur, en jouant, un baleineau

Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il vu ?

A brusquement aperçu le traîneau

Il l’a chargé sur son dos

A glissé dans le glacial océan

Père Noël ?Père Noël ?

Très vite l’a rapporté gentiment

Parce qu’il aime les enfants !    

 

Réminiscences pédagogiques (22) ?

Dimanche 29 mai 2011

Une école un sapin 

Cette année-là, les élèves de cm2 se cherchaient un projet… 

Lors d’une réunion de coop, il fut question d’arbres coupés que certains regrettaient… A quoi sert un arbre ? L’enquête était lancée. Les recherches amènent naturellement à la chlorophylle qui transforme le CO2 en oxygène… L’été, mais l’hiver ? plus de feuilles, plus de fonction chlorophyllienne, sauf… mais oui ! les sapins !… mais alors, les sapins sont précieux ! il faut les protéger ! aie ! les sapins coupés pour Noël quel gaspillage ! Que pourrait-on faire pour les protéger ? 

Dans un premier temps, les élèves décident d’envoyer un appel à toutes les classes du département pour leur suggérer de demander aux parents d’acheter plutôt des sapins avec des racines pour les replanter ensuite… 

Plusieurs classes embrayèrent sur la lancée, certaines imprimèrent des enveloppes portant l’appel, d’autres agirent de diverses façons… la radio s’en empara, l’appel fut lancé sur 27 départements. 

Les exposés, enquêtes autour des arbres, du bois, rencontres des métiers touchant à la forêt meublèrent les moments « d’éveil » de presque un trimestre. 

Rien que dans le département du Rhône, ce furent 720 sapins que les élèves replantèrent parce qu’ils avaient proposé aux familles de replanter les sapins des personnes n’ayant pas de jardin. 

crimes à Velebeau (suite)

Dimanche 29 mai 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin a été dépêché pour l’enquête   

Pendant que l’inspecteur poursuit ailleurs ses investigations, Martin échafaude des hypothèses : il a trouvé un vieux manche cassé sur le lieu du crime…Hamelin en voyant l’objet a l’intuition de se trouver face à un indice capital. 

 

 

 Il décida de rencontrer ce Mathurin Gamet. 

La mère avait les yeux rouges. Le père, lui, se présenta à son esprit comme le bon gros paysan un peu rustre que son imagination de citadin gardait dans son subconscient. Frapper un homme à  

  

coups de poings, l’assommer peut-être, mais lui écraser la tête, l’émasculer, pas possible ou alors….Il fallait qu’il se soit passé quelque chose d’horrible…Mathurin répondit à ses questions sans gêne apparente, par contre, il n’échappa pas à Hamelin la fébrilité de sa femme. Aussi demanda-t-il à Mathurin de le laisser seul avec sa femme. Cette fois, le calme du paysan fit place à la rougeur de colère. Il se mit à gronder : « 
La Mélanie n’a rien à me cacher et vous avez rien à faire seul avec elle !
 

–Je veux simplement lui poser quelques questions. 

–Pas savoir ! Vous êtes chez moi ! Partez et demandez à l’autre de me rapporter ma hache que j’en ai un besoin pressant. 

—Ah ! ça ! désolé ! Elle reste pour les besoins de l’enquête. Quant à votre femme et à votre fille, je les ferai convoquer à la gendarmerie  

puisque vous ne voulez pas que je les interroge ici. 

–MA FILLE ! Laissez ma fille tranquille, espèce de salopard , sinon ! 

–Puis-je vous rappeler, monsieur Gamet que vous vous adressez à un représentant de la loi ? 

–La loi ? Eh ! bien ! j’aimerais vous y voir à venir chercher ma petiote tiens ! C’est avec le fusil que je vous attendrai. » 

Hamelin comprit qu’il valait mieux ne pas insister. 

la vie

Dimanche 29 mai 2011

 La vie  

Est faite ainsi 

Moment de jour  

Moment de nuit 

Moment d’amour 

Moment d’ennui. 

Soleil toujours 

Cela vous cuit 

Sombres moments 

Font resplendir 

La flamme qui autrement 

Ne serait que petit désir 

Chaque bonheur 

 Est un cadeau 

Et la douleur 

Le rend plus beau 

Dispute et réconciliation 

Font les plus solides unions  

Réminiscences pédagogiques (21) ?

Samedi 28 mai 2011

Les bugnes 

Peut-être connaissez-vous cette friandise lyonnaise et/ou nord dauphinoise ? 

Cette année-là, les classes s’étaient réparties la préparation : les petites classes avaient cassé les œufs et pétri la pâte, les cours élémentaires avaient manié le rouleau à pâtisserie pour étendre au maximum les boules restées au repos une nuit… et les cours moyens se chargeaient sous haute surveillance de mettre à frire et de retirer, couvrir de sucre glace, et mettre au frais. 

C’est que le lendemain, c’était mardi gras, et au lieu de défiler bêtement dans la rue, chaque classe avait prévu un petit morceau de bravoure (c’est à ça que servent les moments de « théâtre »!) pour aller divertir les vieux de la maison de retraite voisine… et partager avec eux, ensuite, les bugnes préparées… 

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