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Avez-vous compris pourquoi , Monsieur D . R. , vos sorties à propos de l’apprentissage de la lecture étaient mal venues ?
Dès 3 ans, le petit enfant est capable de lire GLOBALEMENT des mots qui ont trait à ses intérêts. Il reconnaît le mot « LECLERC » ou « CARREFOUR » parce que c’est là que sa maman le met sur le manège, qu’il est assis dans une certaine position dans le caddy….ou qu’elle lui achète des bonbons.
Interdire l’apprentissage global de la lecture, c’est prétendre empêcher l’enfant de comprendre les choses qui l’entourent… Ce n’est d’ailleurs pas cela que vous vouliez, vous cherchiez seulement, en enfourchant le dada des enseignants de chaque classe supérieure à l’égard de la précédente qui consiste à dire : »ils ne savent rien » à jeter le discrédit sur ceux qui s’échinent à tenter dans un temps de plus en plus réduit à transmettre le plus possible de ces choses qu’inconséquemment les politiques dont vous faites partie ont ajouté les unes aux autres sans réfléchir au temps nécessaire pour les acquérir. Se basant sur la capacité d’une infime minorité qui engrange solidement très vite, vous feignîtes de croire que les enseignants utilisaient de mauvaises méthodes.Vous avez trouvé appui pour vos affirmations sur un certain nombre de personnes l’une d’elle, une (pamphlétaire) gamine admise à l’IUFM qui, ayant considéré comme méprisable la formation qu’on lui proposait,ne se référait qu’à son enfance, un autre, respectable, qui avait découvert que prendre un chemin différent de celui sur lequel les parents avaient échoué à l’école restituait aux enfants une chance d’apprendre sans hériter des difficultés de leurs ascendants, d’autres, enfin qui considèrent qu’un cours préparé en 1950 peut être efficace tel quel en 2000.
Il y a deux catégories d’ouvriers : ceux qui, recevant la matière première, retroussent leurs manches pour tirer le meilleur parti de ce qu’ils reçoivent… ET LES AUTRES qui décident que cette matière première a telle tare, tel vice, tel défaut et baissent les bras. Eh ! oui ! on ne travaille pas de la même manière avec la crème de l’élite et avec la masse de ceux qui n’auraient jamais autrefois accédé à l’échelon où se trouvent ces personnes !!(et qui ne peuvent pas plus aujourd’hui qu’hier remplir les normes d’accès antiques : le fantasme de 80% d’une classe d’âge au niveau BAC ne cache que 2 espoirs : 1) baisser momentanément le chiffre du chômage ; 2) faire des économies car un prof pour 30 coûte moins cher qu’un maton pour 10 avec la nourriture en moins à fournir)
Les grands penseurs qui vous ont soutenu, ne sont-ils pas issus du même creuset que ceux d’où ont surgi les formateurs des « formateurs de crétins » (Ecole NORMALE SUPERIEURE entre autres).
Dites la vérité M. D. R. ce n’était pas la lecture qui était en cause, mais bien l’école publique qui vous gratte comme une hémoroïde par temps de chaleur.Qui vous blesse comme une semence de tapissier plantée dans votre pied comme elle blesse ceux de votre parti qui ne voient dans l’école publique qu’une facture . Parce que l’école publique, c’est
la REPUBLIQUE et que
la REPUBLIQUE gêne les tentations de népotismes comme au temps des pratiques que la révolution a mises par terre. Pour cela, vous et vos successeurs, vous êtes attachés à écoeurer les « missionnaires laïcs » ces hussards noirs, qui recherchaient inlassablement le moyen de transmettre le plus possible au plus grand nombre. Ce ne sont pas les très bons élèves tout au long de leur scolarité qui peuvent comprendre et aider ceux qui ont des difficultés : ils n’en ont jamais rencontré ! Quant aux principes républicains, de recul en recul il en reste bien peu !! L’évaluation linéaire en opposition à l’examen aveugle en est le symbole.
Il y a plus de 50 ans, alors que mes professeurs misaient pour moi sur un échec au bac (examen aveugle et corrigé par des inconnus) car trop peu souple, je l’ai eu avec mention ASSEZ BIEN …Aujourd’hui, je serais recalé peut-être… ou on me le donnerait au titre du pourcentage à obtenir