Les pieds de Léo protestent vivement :
On leur a imposé une trop dure virée.
Ils voulaient bien, les pieds, avancer lentement
En s’arrêtant un moment pour rêver
Sur une feuille morte ou sur un beau caillou
En se déshabillant pour respirer un peu
Le moelleux de la mousse, le gout du sable mou.
Ils auraient été, disent-ils, très heureux
De courir un moment de danser, de sauter
Mais marcher lentement pour avec les adultes rester
C’était trop demander à ces petits futés
Soucieux avant tout de leur liberté.
Et puis aller longtemps à la même cadence
C’est vraiment s’épuiser avec guère d’aisance !
Se faire rappeler quand on va un peu vite
Se faire houspiller quand on traine la patte
Ronger son frein en réglant son pas
Sur celui du pépé qui ne progresse pas
C’est trop dur !
C’est trop dur !
C’est trop dur !
C’est trop dur !
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