Allongé sur son lit,
L’homme comptait son malheur ,
Une ! encore une autre, jamais ça ne finit
Une minute en plus, la douleur
Tordait ses lombes et son ventre,
Mais ses yeux restaient sur le cadran fixés.
Comme s’il était le centre
De toutes ses pensées
Un coup de balancier,
Tic ,
Un chemin de retour,
Tac
Une respiration, soupir émacié
Tic
Un appel de secours
Tac
Le mal serpentait des orteils aux cheveux
Mais il ne quittait pas la pendule des yeux .
Ah ! mais non ! prétendait la commère
Il ne comptait pas les minutes de vie
Il couvait seulement d’un regard sévère
Le lieu où se trouvait tapi
Le trésor amassé denier à denier
Derrière le balancier !
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