Il était environ 17 H ou 17H 30 ce 13 juillet, quand M.X. qui recevait une visite dans un recoin de la cour de sa maison fut intrigué par le manège d’une R 19 qui, voulant monter en direction de la montagne s’arrêta, se mit à reculer, se gara dans sa cour. Devant son air interrogateur, la conductrice lui déclara qu’un camion barrait le chemin.
S’avançant alors, M.X. vit le conducteur d’un grumier qui, ayant quitté son véhicule, arrachait consciencieusement les pierres placées sur le rebord de son terrain.
M.X., bien que considérant que des vestiges limitent ce passage à 1,80m, prenant acte de la revendication de
la COMMUNE de 3,30m, avait placé ces pierres à 4,50m….ce qui aurait du satisfaire chacun…(ou presque, puisqu’en d’autres temps, en son absence, des véhicules transportant le bois de
la COMMUNE, n’avaient pas hésité à rejeter grâce à leur grue des poteaux de ciment placés là et à violer sans vergogne son domaine)
M.X. n’apprécia pas du tout l’initiative du chauffeur ,quand bien même le bois serait celui de
la COMMUNE, et le transport effectué avec la haute bénédiction de l’O.N.F.
Aussi,M.X. signifia-t-il au personnage QU’IL ETAIT CHEZ LUI, ce que ne voulut pas entendre ce monsieur qui prétendait ne pas pouvoir passer autrement… Mais, le droit de propriété existant toujours dans le pays des droits de l’homme, M.LE MAIRE considérant que les procédures d’expropriation sont trop longues, ou trop hasardeuses, ou, certainement trop impopulaires préfère probablement placer les gens devant le fait accompli…N’est-il pas officier de police dans sa commune ? ? Qui osera aller à l’encontre de ses agissements ?
Sachant cela, M.X. s’est placé à la place des pierres arrachées. Menacé d’être écrasé, il n’a pas bougé : il était CHEZ LUI ! Le conducteur est monté à son volant, a avancé sur lui (60 TONNES EN DESCENTE , C’EST ASSEZ IMPRESSIONNANT !) le camion l’a touché, poussé sur près d’un mètre, le chauffeur hurlant son bon droit octroyé par
LA COMMUNE ET L’O.N.F.
Au bout d’un mètre, M.X. s’est reculé pour cette fois. Le grumier de 60( ?) tonnes circulant sur un chemin non stabilisé a filé piétinant, une fois de plus le droit de propriété de M. X. et M.X. n’a pas eu le réflexe de relever son numéro minéralogique (en avait-il le droit ?)
Ceci, bien entendu, n’est probablement qu’un conte, toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant existé ne serait que coïncidence…A MOINS QUE…
Un jour le pied du chauffeur ne glisse sur la pédale du frein et qu’une bouillie bien sanguinolente ne vienne secourir quelque journaliste en mal de fait divers .
S’il existe,M.X. SE REPLACERA SUR SA PROPRIETE AFIN DE
LA DEFENDRE…ne sait-il pas quel est le nombre des années necessaires pour faire reconnaître ses droits devant le TRIBUNAL ADMINISTRATIF…et qu’en attendant, les AUTORITES CONTINUENT LES ACTES MIS EN CAUSE ?
S’il existe, M.X. SAIT QUE DES SITUATIONS QUI FRAPPENT L’IMAGINATION POPULAIRE ET MOBILISENT L’OPINION PUBLIQUE SONT SOUVENT LES SEULES A REGLER LES PROBLEMES INSOLUBLES .
M.X. dans ce cas, ne verrait pas la solution ? ET ALORS ?
IL SAURAIT AVOIR FAIT TOUT CE QU’IL POUVAIT POUR PROTEGER
LA PROPRIETE DE SES ANCETRES
TOUTE GUERRE A SES VICTIMES ! ! ! ! !
QUANT AU MAIRE ET AU RESPONSABLE DE L’O.N.F. , puisqu’il s’agit d’un conte, il ne peuvent, pour cette fois, être coupables de complicité de tentative d’assassinat et le conteur est sûrement un dangereux anarchiste!
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