Archive pour avril 2011

Tournage perturbé (suite)

Samedi 30 avril 2011

Matrix est instituteur d’une classe coopérative dont les élèves voulaient tourner un film…tournage interrompu par un attentat.Il essaie de voir si ce qui a été filmé au camescope pourrait être exploité.. 

Huit fois, il revint en arrière sur un passage de quelques secondes. Dix fois il provoqua un arrêt sur image… et son visage devint livide. 

 

 

 

 

 

 

En proie à une vive agitation, il décrocha le téléphone….et raccrocha sans former de numéro. 

Lui qui ne buvait jamais seul, se versa une rasade de whisky qu’il avala d’un trait Il se mit à tourner en rond dans sa garçonnière pendant au moins un demi-siècle-TOUT CE QUI AVAIT CONSTITUE SES CERTITUDES S’ECROULAIT 

d’un seul coup…. 

Puis il sentit la peur le gagner, une de ces terreurs qui vous font flageoler les jambes et vous bloquent la parole. Il repensa à sa journée : voyons…avait-il rencontré quelqu’un en allant chercher son camescope ? A force de réfléchir, tout se brouillait dans son cerveau. 

L’heure du couvre-feu ayant sonné, il éteignit la lumière et resta assis dans son fauteuil les yeux dans le vide…. 

La sonnerie stridente du téléphone le fit bondir. 

Il était 9 heures du matin, son directeur s’inquiétait de son absence. Comme un automate, il répondit qu’il ne se sentait pas très bien, mais qu’il essaierait de venir après-midi. 

A 16 heures, le téléphone sonna en vain chez lui. On vint aux nouvelles le  

lendemain…il n’était pas là ! Le soir, force était de constater que nul ne l’avait aperçu : il s’était comme volatilisé !….Pas la moindre trace d’effraction : l’occupant était donc parti de son plein gré… 

La disparition de Matrix parut aussitôt suspecte. Disparaître alors qu’on a été sur le lieu d’un attentat ! Toutes les polices reçurent son signalement. On trouva une photo de sa classe d’où on retira son portrait. Il était devenu l’homme le plus recherché de France…. 

Grandnez était journaliste d’investigation à « Béli ». Il avait éventé un nombre important de scandales. Il reçut ce jour-là un appel curieux : on lui suggèrait d’appeler d’urgence un numéro inconnu…Il tomba sur un répondeur qui répétait : « rien n’est ce qu’on veut nous faire croire… si tu veux comprendre, pose-toi les bonnes questions »… Comprendre…QUOI ?… 

Grandnez était intrigué. Le numéro était celui d’une personne qu’il ne connaissait pas. Le soir même, il refit le numéro, le message avait changé : « les brigades rouges ont bon dos ! cherchez et vous trouverez l’inimaginable » 

L’ATTENTAT ! cela concernait l’ATTENTAT ! Grandnez sentit qu’il tenait peut-être un scoop. Il se rendit sur les lieux , questionna, se trouva entouré de cinq personnages à mine patibulaire qui l’entraînèrent dans un local où il fut férocement roué de coups, fouillé, détroussé, et abandonné sans connaissance. 

Quand il reprit ses esprits, Grandnez se dit que l’inimaginable était à sa portée…qu’il était sur la bonne voie. Au journal, on se moqua un peu de lui : il ressemblait à Carole M. la championne de ski après sa chute spectaculaire aux J.O.. Grandnez étudia de près tous les rapports concernant l’attentat…Matrix, cet instituteur recherché, avait fait ses études à Grenoble. Pourquoi n’aurait-il pas gardé des contacts avec d’anciens camarades, ou… Grandnez vint renifler autour du lycée Champollion, de bistrot en café, il finit par découvrir que Matrix, fervent de cinéma, fréquentait régulièrement « le club » une salle du quartier…Par acquit de conscience, il vint poser une ou deux question à l’employée, murée dans sa loge de verre…la photo de Matrix lui fit un effet étrange : elle pâlit un peu, puis se ressaisissant lui demanda pourquoi il le cherchait, s’il était de la police…Grandnez arbora sa carte de presse . La fille lui tendit un billet d’entrée et lui demanda la somme comme des clients venaient d’entrer. Grandnez paya et se dirigea vers la salle 3 où on projetait le film porté sur le ticket… Grandnez se demanda tout le temps de la projection ce que cela voulait dire…Il attendit un moment que toute l’assistance soit sortie… l’employée vint lui glisser une adresse : la sienne ?rue du phalanstère Grandnez ne refusait jamais une petite aventure, il se rendit donc à l’adresse indiquée le soir tombé. Il fut reçu par une vieille dame à qui il se présenta. La dame lui tendit un paquet qui lui était destiné…Grandnez ne posa pas de question, il se hâta de retourner au journal pour ouvrir le paquet : une cassette. 

A la lecture de la cassette, Grandnez reconnut les lieux de l’attentat. Il vit…. 

En quelques heures, la bande fut agrandie dans les locaux du journal. La scène était très claire : on voyait très nettement l’auteur de l’attentat glisser la bombe sous la voiture, et, pendant un éclair de seconde on pouvait le reconnaître. 

le paradis

Samedi 30 avril 2011

Il est dans mon esprit

Un lieu de paradis

Où tout est en caresses

En divine tendresse

En effleurements

De papillons charmants

De baisers de cils

De frôlements de fils

De boas de plumes

De piscines d’écume

De bulles voltigeant

Doucement dans le vent

Dans une lumière

D’une douceur première

Peuplé d’anges savants

Dans les plus doux tourments

A ma mère

Samedi 30 avril 2011

                       

TU es partie

L’éternelle semaine

Se traîne

L’éternel remords

Se tord

Se presse en mon corps

L’éternelle paresse

Sans cesse

Se terre et me caresse

Et deux mètres

De terre

Epaisse……….

A ma mère

Vendredi 29 avril 2011

TU es partie

L’éternelle semaine

Se traîne

L’éternel remords

Se tord

Se presse en mon corps

L’éternelle paresse

Sans cesse

Se terre et me caresse

Et deux mètres

De terre

Epaisse……….

maman

Vendredi 29 avril 2011

Dans un bien doux élan

Je crie ton nom, MAMAN

Ton sourire doux

Calme et console

Et le chagrin s’envole

Ta joue

Est comme une rose

Où mes lèvres se posent

            MAMAN

C’est tout mon cœur d’enfant

Qui danse et qui bondit

Quand je te vois, MAMAN

O ma MAMAN CHERIE ! !

Tournage perturbé (suite)

Vendredi 29 avril 2011

La classe coopérative de Matrix a décidé de tourner un film avec l’aide d’un spécialiste : 

Guy Tabagnole 

. 

Le gymnase avait déjà déposé au cœur de la pellicule les péripéties d’un match de hand-ball 

Quand…. 

BOUM ! 

Toutes les vitres volèrent en éclats et la sonnerie d’alerte se mit à retentir. 

En quelques minutes, les élèves avaient évacué les locaux et se trouvaient regroupés sur le terrain voisin. Quelques uns avaient été égratignés par les éclats. 

La sirène des pompiers puis celle de la police retentirent. Une voiture piégée, garée près de l’école venait d’exploser. 

Si seuls quelques blessés légers étaient à déplorer, il n’en était pas de même pour les effets psychologiques… 

La police cerna le quartier, prit les adresses de tous les témoins éventuels et procéda à de multiples investigations. 

Guy Tabagnole, ulcéré, vit sa pellicule saisie pour examen minutieux par les services compétent s On interrogea les voisins et les commerçants de la rue. La radio, la télévision se répandirent en imprécations contre ces terroristes qui ne respectent rien et surtout pas les innocents. Monsieur le Premier Ministre lui-même se déplaça sur les lieux. On décréta autour de toutes les écoles du pays un secteur de sécurité dans lequel nul véhicule ne devait stationner. Les grands magasins furent sommés de fouiller les sacs de leurs clients. A l’entrée des lycées, les cartables étaient ouverts. L’armée, dans son ensemble, fut mobilisée pour la surveillance .On ne voyait plus un seul village sans son véhicule kaki « pour rassurer la population ».Une chape sombre s’abattait sur le pays. Malgré toutes ces mesures, Guy Tabagnole trouva un matin ses locaux saccagés. Apparemment, rien n’avait été volé, mais toutes ses pellicules avaient été incinérées au milieu de son garage. Des tags couvraient les murs. La police conclut à l’intrusion de jeunes camés qui avaient du se défouler dans ce genre de mise à sac. 

Au milieu du branle-bas permanent, cette péripétie ne mérita même pas un entrefilet dans la presse, tout entière consacrée aux coups de filets de la police, aux recherches effrénées de telle ou telle personne dont on publiait régulièrement les portraits robots(le retour des brigades rouges ?). Des juges se déplaçaient jusqu’en Irlande pour interroger des suspects.
La France entière était en état de choc.
 

Guy Tabagnole, venu au commissariat chercher des nouvelles de ses vandales fut placé en garde-à-vue. De victime de cambriolage il devenait suspect de complicité avec les plastiqueurs. Après quatre jours d’interrogatoires serrés au cours desquels on tenta vainement de lui faire avouer qu’il avait des contacts avec des milieux extrémistes( on peut s’attendre à tout d’intermittents du spectacle !)… après lui avoir fait répéter deux mille fois comment il en était arrivé à s’occuper de ce projet, après avoir confronté ses dires avec ceux des autorités de l’établissement, il fut enfin relâché .Ses efforts conjugués avec ceux de Matrix pour récupérer le film en cours de tournage se heurtèrent à des fins de non-recevoir. 

L’hystérie collective, cependant, était à son comble. A peine quelqu’un tenait-il un flacon de sirop contre la toux dans la main qu’il était arrêté pour vérification d’identité et pour analyser le liquide. On faisait gaillardement sauter le cartable que le gamin avait posé au bord du trottoir pour aller récupérer le ballon tombé dans le jardin du voisin. 

Un jour, enfin, après la découverte d’une demi-douzaine de colis qui auraient pu être des bombes puisqu’on trouvait après les avoir fait « sauter » des traces d’explosifs ,Monsieur Le Président de le République fit une déclaration à la télévision : 

« 
La France, déclara-t-il, traverse une période difficile .Nous sommes en guerre contre un ennemi aveugle et sans scrupules.  Placé devant les responsabilités qui sont les miennes, je décrète l’application de l’article 16 de
la Constitution. »
 

Dès ce jour, le couvre-feu fut établi dans toutes les agglomérations de plus de 2000 habitants. Matrix, ce soir-là, repensa au camescope de l’O.C.C.E. posé en catastrophe après l’explosion dans le tiroir , au moment ou il se saisissait du registre d’appel pour l’évacuation….Il se promit, dès le lendemain de  vérifier qu’il n’avait pas pris « des ailes ». 

Au soir du lendemain, il se dit que, peut-être, ce qu’il avait filmé ,pourrait , à défaut du film confisqué, servir pédagogiquement…Il visionna….décidément, il ne pourrait pas s’en servir sans renouveler le traumatisme des élèves…C’est alors que, confusément, il se sentit intrigué par une image. Huit fois, il revint en arrière sur un passage de quelques secondes. Dix fois il provoqua un arrêt sur image… et son visage devint livide. 

Journée gâchée

Jeudi 28 avril 2011


Tout va mal aujourd’hui pour Eric.
Dispute avec sa femme avant de partir au travail pour une vétille insignifiante …..
Récrimination de clients qui voudraient que le travail soit fini avant de l’avoir commandé, accrochage avec son ouvrier parti en claquant la porte de l’atelier à la minute même de la fermeture…
…..Et cette gouttière qui est bouchée !
Eric recule le camion –nacelle près du mur….Trop près ! les béquilles ne peuvent pas se poser ! Bof ! qu’à cela ne tienne ! pour les cinq minutes nécessaires au débouchage…..
La nacelle monte…. Monte….monte…. Le voilà à la bonne hauteur ! il se penche pour ôter les feuilles….. CLAC !!!!la nacelle se met en sécurité ! BLOQUE A QUINZE METRES DE HAUT !!!!!!
Il essaie de crier pour appeler au secours…. Mais l’atelier est assez loin de tout passage…. Il y a bien , un peu plus loin, la route nationale…. Justement, voilà un car ! Eric se met à crier et à gesticuler… le car se gare sur le côté : c’est un groupe de touristes musulmans qui, l’ayant aperçu le prennent pour un muezzin…. Les voilà qui déroulent les tapis de prière et se prosternent…. Puis le car reprend sa route.
Pendant ce temps, sa femme commence à ronger son frein…. PAS ENCORE RENTRE ! IL Y COUCHE , A SON ATELIER !!! Au bout d’une heure et demie, elle se décide à venir aux nouvelles…. Elle entre par la porte de derrière…. Ouverte ?…. Tiens !…. personne dans l’atelier….. CA ! IL DOIT ETRE AU BISTROT UNE FOIS DE PLUS AVEC UN CLIENT ! Elle jette un coup d’œil en repartant dans le troquet voisin…. PAS LA ! ….SERAIT-IL AVEC UNE MAITRESSE ?
Trois heures plus tard, elle se décide à manger seule, l’estomac noué de colère contre ce type qui n’avertit même pas qu’il va rentrer tard…..
La nuit est tombée, Eric est toujours à scruter le moindre passage….rien ! Le froid commence à l’engourdir, sa combinaison de mécano n’est pas spécialement la meilleure couverture de survie.
Il est à moitié endormi/engourdi quand il perçoit un froissement au bas de la nacelle. Deux amoureux en quête de lieu tranquille se sont glissés là ! Eric crie « au secours !» Leur première surprise passée, les tourtereaux comprennent qu’ils doivent renoncer à leur tranquillité et appeler les pompiers….
Heureusement, les jours se suivent et ne se ressemblent pas !!!!

En toutes circonstances, pensez sécurité!
 

Tournage perturbé

Jeudi 28 avril 2011

 « Ouais ! on fait un film ! 

un film ! un film ! » 

La réunion de coopérative prenait les accents d’une manifestation, et les enfants, depuis que l’idée avait été lancée par l’un d’eux plébiscitaient bruyamment la proposition de réaliser un documentaire sur leur école pour leurs correspondants du Mali. 

« Un film, mes enfants, est une immense entreprise, très coûteuse et très difficile à mener à bien. Il faut étudier plus précisément le projet, trouver des conseillers, des sponsors, du matériel…On ne peut décider d’un tel sujet en cinq minutes. » 

L’enthousiasme, pour un instant était retombé, et André Matrix pensait avoir réussi à éviter une aventure qui lui faisait un peu peur. Réaliser un projet de ce genre le dépassait quelque peu et il regrettait presque d’avoir maintenu cette coopérative scolaire dont le mode de fonctionnement ramenait son pouvoir d’instituteur à une voix comme celle de chaque élève. 

« Mettons le projet à l’étude, chacun cherche de son côté, et, à la prochaine réunion, on décidera » déclara péremptoire le président de séance, Alain, un élève que rien ne pouvait émouvoir et à qui les autres avaient tout naturellement confié le rôle. 

Légèrement inquiet (on ne sait jamais !) Matrix avait retrouvé sa sérénité quand, au bout d’une semaine, il avait constaté que le film ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion suivante…Il aurait du se méfier : quand des jeunes habitués à gérer leurs projets ont une idée dans la tête…. 

Ce fut seulement à la troisième réunion que l’ordre du jour indiqua « film ». André Matrix était bien sûr qu’il s’agissait d’une cérémonie de funérailles, mais voilà…. 

Passons, maintenant au projet de film, déclara Alain, qui a quelque chose à proposer ? » 

André Matrix médusé vit une vingtaine de mains se lever. Le secrétaire imperturbable, nota l’ordre d’intervention pour chacun. 

A la fin de la réunion, l’un avait trouvé l’appui matériel d’une marque de pellicules, l’autre avait obtenu d’un conseiller municipal, son voisin, une promesse d’aide, un troisième avait rencontré un cinéaste amateur éclairé : Guy Tabagnole, lauréat d’un prix de court-métrages….Tous les obstacles semblaient levés pour les enfants… Pour Matrix, restait le projet à constituer en dossier pour une hiérarchie tâtillonne, peureuse, jalouse de ses prérogatives et qui ne manquait jamais de lui rappeler que si les enfants n’étaient pas soumis à la voie hiérarchique puisque constitués en association_ loi 1901 oblige_ lui-même, responsable adulte devait rendre compte…. 

Pour une fois, le projet ne rencontra pas trop de difficultés : Guy Tabagnole avait des relations au ministère, ce qui rapidement fit couper court aux découpes de cheveux en mille des petits chefs de l’inspection…On promit même au projet une aide financière substantielle … Ce que voyant, l’O.C.C.E. (office central de coopération à l’école) départemental mit à disposition un camescope  supplémentaire…. 

Le tournage pouvait commencer. 

Ce mardi 12 novembre, tout le monde était sur pied de guerre 

.L’établissement récuré par les techniciens de surface, aidés pour la circonstance par les jeunes producteurs reluisait : pas une tache, pas un tag, plus un grain de poussière derrière les estrades ! 

La voiture de Guy Tabagnole déversa un chargement de projecteurs fixes et mobiles, de caméras…. 

Le cinéaste présenta le matériel aux enfants, dont l’excitation n’avait d’égale que l’angoisse. Il expliqua le minimum indispensable pour les prises de vues, expliqua ce que serait le travail ensuite… 

Après une visite des différents lieux susceptibles d’intéresser les correspondants maliens, le tournage pouvait commencer. Chacun se mit en condition d’effectuer ce qui était prévu. A tour de rôle, les jeunes venaient diriger une caméra que Guy Tabagnole surveillait de près. 

Matrix, intéressé utilisait le camescope de l’O.C.C.E. pour préparer une projection lors du congrès départemental des jeunes coopérateurs. 

Son objectif se promenant tantôt sur les locaux, tantôt sur les élèves enregistrait discrètement les signes de joie ou d’inquiétude et s’égarait parfois, à travers les vitres sur la rue voisine. 

Le gymnase avait déjà déposé au cœur de la pellicule les péripéties d’un match de hand-ball 

Quand….

SUITE PLUS TARD 

Manifestation!

Jeudi 28 avril 2011

Les pieds de Léo protestent vivement : 

 On leur a imposé une  trop dure virée.  

Ils voulaient  bien, les pieds, avancer lentement 

En s’arrêtant un moment pour rêver 

Sur une feuille morte ou sur un beau caillou 

 En se déshabillant pour respirer un peu 

Le moelleux de la mousse, le gout du sable mou. 

Ils auraient été, disent-ils, très heureux 

De courir un moment de danser, de sauter 

Mais marcher lentement pour avec les adultes rester 

C’était trop demander à ces petits futés 

Soucieux avant tout de leur liberté. 

Et puis aller longtemps à la même cadence 

C’est vraiment s’épuiser avec guère d’aisance ! 

Se faire rappeler quand on va un peu vite 

Se faire houspiller quand on traine la patte 

Ronger son frein en réglant son pas 

Sur celui du pépé qui ne progresse pas 

C’est trop dur ! 

C’est trop dur !   

C’est trop dur ! 

C’est trop dur !   

Conte?

Mercredi 27 avril 2011

Il était environ 17 H ou 17H 30 ce 13 juillet, quand M.X. qui recevait une visite dans un recoin de la cour de sa maison fut intrigué par le manège d’une R 19 qui, voulant monter en direction de la montagne s’arrêta, se mit à reculer, se gara dans sa cour. Devant son air interrogateur, la conductrice lui déclara qu’un camion barrait le chemin. 

S’avançant alors, M.X. vit le conducteur d’un grumier qui, ayant quitté son véhicule, arrachait consciencieusement les pierres placées sur le rebord de son terrain. 

M.X., bien que considérant que des vestiges  limitent ce passage à 1,80m, prenant acte de la revendication de
la COMMUNE de 3,30m, avait placé ces pierres à 4,50m….ce qui aurait du satisfaire chacun…(ou presque, puisqu’en d’autres temps, en son absence, des véhicules transportant le bois de
la COMMUNE, n’avaient pas hésité à rejeter grâce à leur grue des poteaux de ciment placés là et à violer sans vergogne son domaine)
 

M.X. n’apprécia pas du tout l’initiative du chauffeur ,quand bien même le bois serait celui de
la COMMUNE, et le transport effectué avec la haute bénédiction de l’O.N.F.
 

Aussi,M.X. signifia-t-il au personnage QU’IL ETAIT CHEZ LUI, ce que ne voulut pas entendre ce monsieur qui prétendait ne pas pouvoir passer autrement… Mais, le droit de propriété existant toujours dans le pays des droits de l’homme, M.LE MAIRE considérant que les procédures d’expropriation sont trop longues, ou trop hasardeuses, ou, certainement trop impopulaires préfère probablement placer les gens devant le fait accompli…N’est-il pas officier de police dans sa commune ? ? Qui osera aller à l’encontre de ses agissements ? 

Sachant cela, M.X. s’est placé à la place des pierres arrachées. Menacé d’être écrasé, il n’a pas bougé : il était CHEZ LUI ! Le conducteur est monté à son volant, a avancé sur lui (60 TONNES EN DESCENTE , C’EST ASSEZ IMPRESSIONNANT !)  le camion l’a touché, poussé sur près d’un mètre, le chauffeur hurlant son bon droit octroyé par
LA COMMUNE ET L’O.N.F.
 

Au bout d’un mètre, M.X. s’est reculé pour cette fois. Le grumier de 60( ?) tonnes circulant sur un chemin non stabilisé a filé piétinant, une fois de plus le droit de propriété de M. X. et M.X. n’a pas eu le réflexe de relever son numéro minéralogique (en avait-il le droit ?) 

Ceci, bien entendu, n’est probablement qu’un conte, toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant existé ne serait que coïncidence…A MOINS QUE… 

Un jour le pied du chauffeur ne glisse sur la pédale du frein et qu’une bouillie bien sanguinolente ne vienne secourir quelque journaliste en mal de fait divers . 

S’il existe,M.X. SE REPLACERA SUR SA PROPRIETE AFIN DE
LA DEFENDRE…ne sait-il pas quel est le nombre des années necessaires pour faire reconnaître ses droits devant le TRIBUNAL ADMINISTRATIF…et qu’en attendant, les AUTORITES CONTINUENT LES ACTES MIS EN CAUSE ?
 

S’il existe, M.X. SAIT QUE DES SITUATIONS QUI FRAPPENT L’IMAGINATION POPULAIRE ET MOBILISENT L’OPINION PUBLIQUE SONT SOUVENT LES SEULES A REGLER LES PROBLEMES INSOLUBLES . 

M.X. dans ce cas, ne verrait pas la solution ? ET ALORS ? 

IL SAURAIT AVOIR FAIT TOUT CE QU’IL POUVAIT POUR PROTEGER
LA PROPRIETE DE SES ANCETRES
 

TOUTE GUERRE A SES VICTIMES ! ! ! ! ! 

QUANT AU MAIRE ET AU RESPONSABLE DE L’O.N.F. , puisqu’il s’agit d’un conte, il ne peuvent, pour cette fois,  être coupables de complicité de tentative d’assassinat et le conteur est sûrement un dangereux anarchiste! 

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