Archive pour mars 2011

copinage politique

Vendredi 18 mars 2011

Pour ce qui est du copinage 

C’est au village, c’est au village 

Pour ce qui est du copinage, 

C’est au village qu’on le connaît 

De la grand ville l’anonymat 

Le cache mieux, là croyez-moi 

De la grand ville l’anonymat 

Le cache mieux,ça va de soi 

Il faut servir la clientèle 

Dans le secret, dans le secret 

Il faut servir la clientèle 

Dans le secret le plus complet 

Et ceux qui mangent à la gamelle 

Nul ne connaît, nul ne connaît 

Et ceux qui mangent à la gamelle 

Nul ne connaît leur pedigree 

Car c’est ainsi bon gré, malgré 

Dans la lessive politique 

Car c’est ainsi bon gré, malgré 

Que chacun fait…nul ne l’admet ! 

photos

Vendredi 18 mars 2011

  

Oyez, bonne gens la triste histoire de Jean, instituteur militant, écarté pour longtemps parce que son épouse haineuse et jalouse sut de quelques tirages provoquer les ravages 

Dans une cité de tours tutoyant les nuages Jean recherchait toujours, conviction de sage, le moyen de transmettre, et de faire connaître. Pour que ses élèves sachent  que le lait dans des briques n’est pas fait, mais bien au pis des vaches venu pour le veau, il eut dans son cerveau un éclair de génie : en une classe verte transplanter les petits. 

Oh ! tout se passa bien sans aucun anicroche : on fabriqua du pain, découvrit les galoches, on vit les vaches traites, les œufs au fond des nids, on sut reconnaître les plantes et les cris. Pour immortaliser chaque découverte, savoir utiliser l’appareil à photos, on jouait à la main verte, on plantait des graines dans des pots, on cliquait à loisir sur chaque instant cocasse, on prenait du plaisir à sublimer la classe. 

Or tant de dévouement ne fut pas du goût de la femme de Jean mère depuis l’août. Quoi ! la laisser seule pour suivre ces marmots, elle tira la gueule, ne mâcha pas ses mots. Au retour la mutique mégère pleine de sa colère chercha quel moyen rosse pourrait venger l’affront . Dans les photos des gosses, elle trouva le fonds : des photos sous la douche prises par un enfant pour la bonne bouche elle déroba prestement. Au juge des familles elle porta l’objet . La pedophilie ah !voilà son sujet ! 

Jean ne comprit rien à ce qui arriva .On le questionna, l’hystérie du moment en tout enseignant voyait un criminel : les propos de Royal avaient porté leurs fruits avant que son procès en chambre fut instruit il fut à tout jamais de classe interdit. Son enfant de six mois jamais ne revit.Et si tous les enfants ont réfuté les dires, si aucun des parents n’a jamais cru au pire, il a suffi d’une méchanceté 

D’une irresponsabilité pour détruire sa vie. QUE QUI VOIT MAL PARTOUT A JAMAIS SOIT HONNI  

Triste!

Vendredi 18 mars 2011

Pauvre M. GALLO !! 

Je regardais mardi l’émission de G. Durand « face aux Français » 

J’ai été ému de voir la mimique de jalousie/déception quand M. Gallo a précisé à Stéphane Berg que, lui, FRANCOIS MITTERRAND ne l’avait jamais emmené en voyage. 

De là à penser que c’est pour cela qu’il considère que de 81 à 2007 les présidents ont vécu sur l’acquis des précédents… 

Le Grand Nicolas, qui restera, selon lui, dans l’histoire, lui aurait-il offert des excursions en … Lybie …lors de la campagne 2007? Il est vrai que les despotes ont le don de le fasciner. N’était-il point un fidèle soutien de Chevenement en 2002… lequel mit 3 jours à se rallier au Front Républicain après le désastre créé par les apprentis sorciers de la gauche souverainiste. 

Fleur de haine

Jeudi 17 mars 2011

  

Au soleil de l’été 

Une fleur a grandi 

Elle avait la jalousie 

L’oisiveté  

Pour graines 

La fleur de haine 

Ses senteurs venimeuses 

Se sont exhalées 

Ses feuilles hideuses 

Se sont étalées 

En éclats de couteaux vengeurs 

Abreuvée de café- calomnie 

Le repos mensonger pour tuteur 

Elle a pu prospérer 

Et s’est épanouie. 

Mais vous qui me lisez, m’écoutez, 

Parlez-moi donc d’ AMOUR 

D’amour … ET DE LIBERTE !

Toujours! 

Préférences

Jeudi 17 mars 2011

  

Au bœuf, je préfère le taureau 

Je préfère le bélier à l’agneau 

La force virile 

A la force tranquille 

A la gauche débonnaire, 

La révolutionnaire. 

Créateurs de ghettos

Jeudi 17 mars 2011

Sous couvert de confort, il est une mode qui, à terme, créera des ghettos. 

On appelle cela « sénioriales » : des ensembles où se trouveront regroupés les vieux valides avec, sur place, TOUT ce dont ils peuvent rêver… D’où plus aucune raison de sortir de la résidence… de rencontrer d’autres que des vieux. 

Ainsi, une population craintive par essence, n’ayant plus l’occasion de rencontrer les autres humains qu’exceptionnellement deviendra de plus en plus repliée sur elle-même… Et la proie éventuellement facile à trouver pour un dictateur fou décidant que les vieux sont des bouches inutiles dont les retraites ou les soins sont trop onéreux… 

Les institutrices

Mercredi 16 mars 2011

LES INSTITUTRICES intrigantes ou innocentes proies ? 

Quand j’étais à l’Ecole Normale, on recommandait aux normaliennes de se méfier dans leurs premiers postes : 

Bien souvent ce premier poste se trouvait dans un village de montagne retiré dont les habitants pauvres pouvaient considérer que la profession de « mari de l’institutrice » était une bonne situation. 

On les mettait en garde contre le risque de transformer leur solitude morale et physique (parfois les villages étaient coupés du monde plusieurs semaines ) en une mésalliance à vie_ car, dans la morale professionnelle qui nous était enseignée, il était recommandé de garder ses distances par rapport au peuple et de veiller à ne fréquenter QUE les intellectuels, et… une institutrice « fille-mère » était aussitôt liquidée…le divorce était fortement désapprouvé. 

Ce catéchisme laïc, comme tous les catéchismes me sortait par les yeux : une belle hypocrisie ! Comment osait-on demander aux enfants du peuple que nous étions de  RENIER LEURS ORIGINES ? 

J’avais dans l’oreille un autre son de cloche, celui de la populace : 

L’institutrice, c’est d’abord une étrangère au pays, qui vient pour en bouleverser les habitudes. Certaines pour se faire accepter ne reculent devant rien ! Quel garçon du pays pourrait le mieux m’aider à être acceptée ? Le fils du maire, par exemple…Il est beau, gentil, présente bien… Fiancé ? la belle affaire ! Fiancé ne veut pas dire marié !!on verra bien laquelle l’emportera de celle qui arrive avec
la CULTURE ou de la bouseuse qui lui était destinée… On s’arrange pour le compromettre … ET PUIS ON LE FAIT CHANTER c’est cela qui peut se passer, on a connu ça : elles vous mettent le revolver sur la tempe…D’ailleurs, on se demande bien quelles relations elles ont avec leur inspecteur… Un monsieur qui s’invite chez elles à dîner !!! ah ! elles peuvent être bien notées !!! 

Qui croire ? 

Je ne sais toujours pas ! Mais j’ai payé très cher le fait de ne pas renoncer à mon attachement à la vache de Villard de Lans que les puissants du moment vouaient à l’éradication….et ma proximité avec les paysans. 

Quand plantavou lâ salade (quand je plantais les salades)

Mercredi 16 mars 2011

Quand plantavou lâ salade   

Quoqua fé ne prenian pa                 quelque fois, elles ne prenais pas

Lou garçons n’en font de méme       les garçons en font autant

Fan l’amou se mariont pas               font l’amour ne se marient pas

 

On racontait aux veillées les histoires de ces jeunes qui avaient affiché des bans pour le même jour avec deux filles différentes pour pousser le futur beau-père à gonfler la dot…

La plus riche gagnait le marché…    L’amour là dedans…..!!!!

Tôcha mè la man copare Piâre

Mercredi 16 mars 2011

Tôcha mè la man copare Piâre      serre moi la main compère Pierre

Tôcha mè la man copare Jean

Ta mère é din la vigne que se pigne      est dans la vigne qui se coiffe(?)

Ton père é din lou prâ que tua de rats     les prés qui tue des rats

 

chansonnette pour amuser les bébés

Notre gaillarde

Mercredi 16 mars 2011

Notra Gaillarde beurla son posson (bis) (notre vache appelle[demande?] son veau

Beurla son posson notra Gaillarde

Beurla son posson qu’é lav au fond          … qui est là bas au fond [de l'étable? du pré?]

 

Les vaches faisaient presque partie de la famille et c’est toujours le coeur gros qu’on vendait au maquignon celle qui était trop vieille pour travailler ou qui restait stérile…

12345...8