photos

  

Oyez, bonne gens la triste histoire de Jean, instituteur militant, écarté pour longtemps parce que son épouse haineuse et jalouse sut de quelques tirages provoquer les ravages 

Dans une cité de tours tutoyant les nuages Jean recherchait toujours, conviction de sage, le moyen de transmettre, et de faire connaître. Pour que ses élèves sachent  que le lait dans des briques n’est pas fait, mais bien au pis des vaches venu pour le veau, il eut dans son cerveau un éclair de génie : en une classe verte transplanter les petits. 

Oh ! tout se passa bien sans aucun anicroche : on fabriqua du pain, découvrit les galoches, on vit les vaches traites, les œufs au fond des nids, on sut reconnaître les plantes et les cris. Pour immortaliser chaque découverte, savoir utiliser l’appareil à photos, on jouait à la main verte, on plantait des graines dans des pots, on cliquait à loisir sur chaque instant cocasse, on prenait du plaisir à sublimer la classe. 

Or tant de dévouement ne fut pas du goût de la femme de Jean mère depuis l’août. Quoi ! la laisser seule pour suivre ces marmots, elle tira la gueule, ne mâcha pas ses mots. Au retour la mutique mégère pleine de sa colère chercha quel moyen rosse pourrait venger l’affront . Dans les photos des gosses, elle trouva le fonds : des photos sous la douche prises par un enfant pour la bonne bouche elle déroba prestement. Au juge des familles elle porta l’objet . La pedophilie ah !voilà son sujet ! 

Jean ne comprit rien à ce qui arriva .On le questionna, l’hystérie du moment en tout enseignant voyait un criminel : les propos de Royal avaient porté leurs fruits avant que son procès en chambre fut instruit il fut à tout jamais de classe interdit. Son enfant de six mois jamais ne revit.Et si tous les enfants ont réfuté les dires, si aucun des parents n’a jamais cru au pire, il a suffi d’une méchanceté 

D’une irresponsabilité pour détruire sa vie. QUE QUI VOIT MAL PARTOUT A JAMAIS SOIT HONNI  

2 Réponses à “photos”

  1. julie dit :

    Tout devient outrages, détournements, peurs … nous vivons dans un monde de tarés. Certes, il y a bien des dérives et des faits, mais la présomption d’innocence marche surtout pour les criminels :(
    Bonne nuit poète. Bisous bien penseurs :)

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