Le bonheur

Il est discret

Léger comme un baiser

Farouche en son secret

Il ne faut pas le pourchasser.

On le croit bien sûr, devant

Alors qu’il est dans le présent

C’est en se retournant

Qu’on connaît son accent

Il est toujours insaisissable

Invisible dans l’instant

Une poignée de sable

Qui coule inexorablement

Qui est-il ? Comment est-il ?

On l’a éprouvé, on le sait

Quand notre être puéril

Partout ailleurs le cherchait

Malédiction pour notre cœur

Ne pas reconnaître le bonheur !

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