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Archive pour février 2011

mon miroir

Mardi 15 février 2011

 

Quand je passe devant la glace,
Un instant fugace
Je ne reconnais pas
L’homme que j’y vois :
Ce vieillard qui est là 
Est-ce bien moi ?
Mon cœur d’adolescent
A chaque fleur bondissant,
Que fait-il donc
Derrière ce vieux barbon ?
Cette barbe blanche
De quelle avalanche
Ressort-elle teintée?
Ces cheveux clairsemés
Qui les a implantés ?
Ce front tout ridé
Qui l’a mal repassé ?
Et ce ventre tombé
Comme coussin ballant
Contient-il un enfant ?
Non ! c’est dans mon esprit
Qu’est l’enfant que je suis
Ce que les autres voient
Et parfois aussi moi
N’est que faux semblant
Ce n’est pas l’important ! 

faire le clown

Mardi 15 février 2011

COMMENT ON M’A OBLIGE A FAIRE LE CLOWN

C’est au banquet du 11 NOVEMBRE que l’animateur de l’OFFICE DU TOURISME de CORRENCON a rencontré le MAIRE de la commune.Il avait bien choisi son moment : entre l’apéritif et le repas, c’est toujours à ce moment que les gens importants sont les plus accommodants…avant, ils disent toujours NON…pendant le repas, on leur parle de tant de choses qu’ils oublient tout ce qu’ils ont promis….
« MONSIEUR LE MAIRE, j’ai une idée à vous soumettre : voilà !…l’été, vous le savez, nous faisons des grillades à CHARMAYENNES, nous emportons tout le nécessaire, nous chargeons les touristes sur des chars, assis sur des bottes de foin, et nous les montons sur place avec des tracteurs…Là, nous chantons, nous dansons, nous avons des musiciens…mais si nous avions un conteur pour finir la soirée, cela nous arrangerait bien.
–Un compteur, cela ne doit pas être trop difficile à trouver…Je m’en occupe ! »…Et MONSIEUR LE MAIRE sort son calepin (comme tous les MAIRES, il a un costume pour chaque cérémonie…et un calepin dans chaque costume pour bien noter ce qu’il promet)…

Le banquet fut bon …On le dit même bien arrosé…En rentrant chez lui ,MONSIEUR LE MAIRE , bien fatigué d’avoir présidé se dévêtit, posa son complet sur une chaise…et son épouse attentionnée le rangea aussitôt dans l’armoire où il attendrait le prochain banquet d’anciens combattants.

Le 6 mai, MONSIEUR LE MAIRE ressortit son costume pour vérifier que les mites ne l’avaient pas troué afin de faire bonne figure au banquet du 8…et, machinalement, ouvrit son calepin… « Oh ! LA ! LA ! LE COMPTEUR ! je l’ai complètement oublié ! »
Aussitôt, il téléphone à son premier adjoint : « Ecoute ! J’ai oublié que l’animateur de l’OFFICE DU TOURISME voulait un compteur pour les grillades qu’il organise l’été pour les touristes…il m’a dit qu’ils faisaient de la musique et qu’ils voulaient un compteur.
–Pas de problème ! J’ai un beau-frère à l’EDF, je le contacte »
Et, le 7 mai, un camion, avec des fils et un compteur électrique arrivait à l’OFFICE DU TOURISME…. « Nous venons installer le compteur. »
La secrétaire était seule. Elle n’était pas au courant…D’ailleurs, il allait être l’heure du déjeuner…les gars de l’EDF ne sont pas contrariants : puisqu’elle ne savait pas, ils reviendraient un autre jour.
Le lendemain ,le MAIRE tout faraud , rencontre l’animateur :
« Vous êtes content, vous avez vu les électriciens !
–Pourquoi ? Il y avait un problème d’électricité à l’OFFICE ?
–Non ! pour votre compteur ! Vous avez pu mesurer notre efficacité !
–Un compteur ?….Ah : ! Je vois qu’il y a malentendu…–Il se tourne vers le second adjoint qui accompagnait le MAIRE—JE m’explique : l’été, nous faisons des grillades à CHARMAYENNES…Nous emmenons les touristes sur un char assis sur des bottes de paille, nous emportons tout le nécessaire : l’eau, le charbon de bois, la viande, là, nous chantons, nous dansons, nous jouons de la musique…mais nous aimerions un conteur .
« Je vois , dit le second adjoint, je m’en occupe.
Et le surlendemain, il téléphonait à la COMPAGNIE GENERALE DES EAUX….A la C.G.E., on est très organisé. On envoya un ingénieur étudier le projet…et le 26 juin, le troisième adjoint (comme dans toutes les communes, le MAIRE, les deux premiers adjoints portent les bonnes nouvelles, le troisième et le quatrième sont chargés d’exprimer les refus) était délégué par la MAIRIE pour annoncer à l’OFFICE DU TOURISME que, cinquante millions pour installer l’eau à CHARMAYENNES, c’était très au-dessus des possibilités de la commune !
L’animateur leva les bras au ciel. Il n’avait jamais demandé un compteur d’eau à CHARMAYENNES !
« L’été, on prend les touristes.On les emmène sur des chars assis sur des bottes de foin, avec des tracteurs jusqu’à CHARMAYENNES….»
Le troisième adjoint était mécanicien….il avait compris !… avant la fin du discours, il était déjà au fond de son garage et cherchait un compteur kilomètrique pour indemniser correctement les tracteurs.

Alors, l’animateur comprit qu’il ne s’en sortirait pas…
« Ce que je cherche, c’est quelqu’un qui divertisse les estivants, un amuseur, un clown, quoi ! »
Je passais par là…mal m’en prit !
« Eh ! TOI ! La « grande gueule » ! Viens ici ! On a besoin de toi ! Tu vas faire le clown !
–LE CLOWN ? Je ne sais pas faire le clown !
(Ils m’ont attrapé par le col) —Tu feras le clown !
—NON !
(ils m’ont entraîné dans une pièce sombre sous l’église –en 1962, la terre a tremblé à CORRENCON, l’église a été fendue,…Mais pas la salle au-dessous, celle qui date de l’inquisition, celle des tortures. Cela fait dire à certains que le BON DIEU préfère les tortures aux prières !—pour mieux me convaincre)
—Tu feras le clown !
—NON !
Ils m’ont écrasé les doigts dans l’étau….—Tu feras le clown !
—NON ! Je ne sais pas faire le clown.
Ils m’ont brûlé la plante des pieds….ils m’ont arraché les dents avec des tenailles…Ils m’ont arraché les poils de barbe un à un …
—Tu feras le clown !
—NON !
Alors, l’un d’eux a eu une idée terrible, pire que toutes les autres : il est allé chercher une bassine pleine d’eau et une éponge et il s’est mis en devoir de me laver…MAIS , moi qui avais déjà pris mon bain semestriel depuis moins de quatre mois, vous comprenez que cela m’était insupportable…
J’AI DIT OUI!

pour la st Valentin

Lundi 14 février 2011

Lorsque je t’aperçois
Mon cœur est inondé de joie
Au glacier de mon âme
Ton sourire printemps
Réveille une flamme
Qui efface le temps
Tu es dans mes pensées
Que tu peuples sans trêve
Et tu emplis mes rêves
De tableaux étoilés
Sous mon aile étalée
Où je te sens pelotonnée
Pour sentir la peau nue
De ton corps apaisé
Et l’empreinte charnue
De ton sein imprimée
Lorsque tu es partie,
Fermer les yeux suffit

Quand l’amour est le plus fort…. BANNIE!

Lundi 14 février 2011

 en ce jour de ST VALENTIN, une pensée pour elle

 

 

                Bannie 

 

Une femme avançait 

A l’écart du cortège 

Des larmes ruisselaient 

Le long de son visage 

Que des yeux d’un bleu pur 

Grands comme océans 

Ou comme ciels d’azur 

Distillaient lentement. 

Celui qu’on enterrait, 

Elle l’avait aimé 

Celui qui s’en allait, 

L’avait terrorisée… 

Tout ce temps ravagé 

Par l’incompréhension 

La bêtise enragée 

L’obscure tradition! 

Dans une société 

Où le père règnait 

Monarque incontesté 

(Les bœufs, il les dressait 

Avec son aiguillon, 

Une tape caresse 

Poignée de sel-bonbon. 

Fouet sur les fesses 

Et taloches souvent 

C’est ainsi qu’on dressait 

Aussi tous les enfants, 

Et aucun, même grand 

Ne devait, non jamais 

Formuler d’objection. 

Par une religion 

Etroite soutenu 

Il décidait de tout 

Pour tous, par le menu. 

Gare au téméraire 

Au réticent genou: 

Frappé par tonnerre! 

Balivernes!!!Majeur? 

Un enfant n’est majeur 

Qu’après la mort du père… 

Et l’avoir mis en terre!! 

Vous avez dit « union »? 

A lui la décision 

Si tu n’es pas d’accord, 

Saisis ton baluchon 

Regarde la maison 

C’est mon pied qui t’en sort! 

Et ne reviens jamais 

Et même en rampant 

Comme vil serpent 

Ce que pour moi tu es! 

Ainsi par sa fierté 

Son bon droit étriqué 

Cet homme avait gâché 

Ses plus belles années. 

Après derniers adieux 

La foule égaillée 

Elle avança un peu 

Encore tenaillée 

Par sentiments divers 

Amour, oui, mais rancœur 

Et même encore peur 

Sur le trou grand ouvert 

Elle se pencha d’un coup 

Et jeta la poignée 

De cailloux de la ferme 

Qu’elle avait emportée 

Avant que ne se ferme 

La porte du berceau 

Elle respira enfin 

Et entendit l’oiseau 

Chanter dans le sapin 

Illuminé?

Lundi 14 février 2011

Certains me disent illuminé… ou que j’ai perdu la tête…

 

 

Mon arrière grand-père avait une sœur, mariée avec un habitant du village voisin.

De cette union était né un garçon qui devenu grand suscitait bien des interrogations : était-il fou , possédé, ou un génie ? Ses actes inquiétants avaient fini par amener son internement à St Robert asile de fous dont il disparut un jour sans que plus personne n’entende parler de lui…

Cette histoire QUE JE RADOTE parle-t-elle de lui ou est-ce le fruit de mon imagination ?

 

Branle-bas de combat au village : la maison, la riche maison CHAPEUT semble être, depuis la mort du père, le repaire du MALIN.
C’est à la veillée funèbre que les voisins ont entendu pour la première fois, dans le grenier, des bruits insolites. Certains d’entendre l’âme du mort se plaindre, ils se sont mis à genoux et, toute la nuit, de prière des morts en chapelet et en litanie, ils ont tenté de conjurer le mauvais sort.
La journée laissait peu de temps aux supputations : traire les vaches dont la mamelle tirait, les nourrir, les mener au FURON pour s’abreuver, rencontrer le curé, le fossoyeur, pour ouvrir la tombe…non décidément, pas question d’écouter !
Mais le soir revenu, après que tout le village ait psalmodié la prière du soir suivie des litanies, le groupe de la veille a nettement entendu comme un bruit de roulement au-dessus de sa tête.
Ils étaient cinq : il y avait le gros JULES qui n’avait peur de rien, le MARIUS… qui en avait vu d’autres ,
la MARIE , toute en pleurs de son frais veuvage, le PAUL , encore jeune, mais bien courageux et enfin,
la JULIE que la mort de son père avait bien attristée. Ils se sont regardés, les uns, les autres…ont écouté…il y avait bien quelque chose qui tournait là-haut !
La MARIE s’est mise à réciter son chapelet aussi haut qu’elle pouvait…mais, entre deux ave, quelqu’un, là-haut se manifestait…Le gros JULES a pris sa lanterne. Il avait tenu tête à dix AUTRICHIENS, tout seul, à AUSTERLITZ…il allait savoir !…Le voilà à grimper l’escalier du grenier. A peine avait-il posé sa main sur la poignée de la porte, qu’il est tombé au bas de l’escalier, comme s’il avait reçu un coup de poing au ventre…MORT ! !
Ca faisait deux morts dans la maison…et on entendait toujours, là-haut, ces bruits bizarres…
Le médecin, mandé dans la nuit, ne pouvait que constater le décès…Jugez de l’état d’esprit des autres ! !Ils avaient la tête à l’envers comme ce jeune du pays qu’on avait été obligé d’enfermer tellement « il était pas d’aplomb »
La MARIE pleurait à chaudes larmes : le JULES, elle avait bien souvent tassé la paille de la grange avec lui quand son mari traînait à la foire…et elle comptait bien sur lui pour calmer ses feux de ventre . Le MARIUS était blanc comme un linceul, et, en serrant les dents, il avait écrasé le tuyau de sa pipe.
La JULIE était blottie, prostrée dans un coin de la chambre pendant que le PAUL essayait de parler tour à tour à l’un ou à l’autre des morts en espérant toujours une réponse.
Le curé, un jeune curé, pas bon à grand-chose à part caresser les cheveux de
la JULIE pour la rassurer n’avait rien trouvé de mieux à proposer que de dire une messe pour le repos des défunts.
Après le double enterrement, les choses n’allaient toujours pas mieux : toujours ces bruits, avec parfois des gémissements…pas à dire !…
LA MAISON ETAIT HANTEE ! !
La MARIE, alors, est allée supplier le curé de venir bénir le grenier pour conjurer le DIABLE…mais le prêtre, tout frais émoulu du séminaire, ne croyait pas aux manifestations physiques du MALIN.
« Un curé qui croit pas au DIABLE, croit pas au BON DIEU ! » a déclaré le MAIRE quand il a appris la chose…Et il a envoyé le garde-champêtre à l’évêché pour rapporter cette chose épouvantable : LE CURE DU VILLAGE ETAIT UN MAUVAIS CHRETIEN : on ne pouvait même pas compter sur lui pour combattre SATAN ! !
L’évêque, comprenant le problème, demanda à PORET, curé de SASSENAGE, un vieux curé, né au village, de venir rassurer la population…D’autant plus que l’idiot enfermé avait disparu de l’asile.
PORET, donc a attelé son cheval à la jardinière pour se rendre sur place.
TOUT LE VILLAGE L’ATTENDAIT ! ! !
« Si SATAN est là-haut,
la CROIX le fera partir ! »
Et le voilà en tête d’une procession portant haut une croix dont le bois était gros comme le bras d’un bûcheron : en cas d’attaque, c’était une arme redoutable !En arrivant devant la maison, ils ont tous entendu le roulement sinistre. Le vieux curé est monté le premier jusqu’au seuil du grenier. C’est à ce moment-là qu’un éclair de foudre a jailli suivi d’un hurlement inhumain. Dans un désordre indescriptible de jambes et de bras, tout le monde s’est trouvé entassé au bas de l’escalier. Le vieux curé, le premier, ayant retrouvé ses jambes de jeunesse courait à toute vitesse dans le chemin en pente loin de cette maudite maison. Il paraît que le PAUL étiré sur
la JULIE a mis bien longtemps à se relever…mais ça, ce sont les méchancetés des commères…
La porte de la maison a été fermée en tremblant. C’est tout juste si on a osé détacher les vaches en priant DIEU qu’elles soyent pas ensorcelées avant de tous se sauver….

Quand, cent ans plus tard, la maison a été rachetée par un étranger, on a trouvé dans le grenier, un squelette humain, à côté d’un drôle d’engin avec une manivelle qui, quand on la faisait tourner produisait cette chose qu’on commençait à bien connaître et qu’on appelle ELECTRICITE.

Le sept

Lundi 14 février 2011

Depuis ma naissance me poursuit le sept

Quarante –trois c’est quatre plus trois

Trente-et-un mars encore  un sept

Mon initiale de prénom …encore une fois

Et celle de mon nom un plus six

Toujours le même nombre !

Bientôt sept fois dix

Le temps est sombre !

Si treize est maléfique, je n’aimerais pas

Que (trop tard) sept fois treize soit mon trépas

l’école de mon enfance

Dimanche 13 février 2011

L’école de mon enfance a eu les honneurs de FR3 ce soir…Elle a nom « école des Hérauts »_non! ne prononcez pas le nom avec l’h aspirée!!!_Mais ce n’est pas non plus l’école des zéros… j’y suis allé!Certains ont prétendu qu’il s’agissait peut-être  du lieu où se plaçaient les crieurs (les hérauts) pour annoncer les nouvelles… D’autres ont avancé qu’il s’agissait peut-être de valeureux guerriers (des héros) habitant là autrefois… Mais moi, je préfère imaginer depuis que j’y ai appris la cruauté de certains seigneurs pour leurs serfs, qu’il s’agit plutôt de la déformation du mot heureux en patois:

Le seigneur voisin était très cruel. Chaque fois qu’il passait près des maisons voisines de l’école d’aujourd’hui, s’il apercevait un manant, il le rouait de coups de fouets pour jouir du plaisir de ses cris. Sachant cela, les gens du pays parlaient des paysans de ce quartier avec dérision « lous hérous » (les heureux en patois) d’où la déformation du mot par mauvaise transcription du o en a quand le patois a été abandonné…Quant aux intellectuels qui pensent que je déraille, qu’ils m’expliquent pourquoi le quartier abrité derrière des « murgers »(amas de rocailles) s’appelle les meilloux (les meilleurs)!

Tout s’en va! Elle va probablement fermer, la dernière école à classe unique du plateau de mon enfance… restrictions… moins d’enfants…

La mode est aux vastes pôles éducatifs, véritables usines … mieux?

 

qui suis-je?

Dimanche 13 février 2011

 

Je suis né près d’une étable

Où vaches , chèvres et volailles

Certes ne mangeaient pas à table

Mais étaient de nos ouailles.

Quand les veillées de mon enfance

Contaient canons, captivité

Blessures, tortures, atrocités

Et les misères faites à France

Je retrouvais avec un veau,

Chienne aimante ou un chevreau

Sublime douceur tactile

Et ferment de rêves futiles.

Faire travail était conquête :

Premier jet de lait tiré

C’était alors une vraie fête

…Et début futur de journée .

Gardant les vaches avec le chien

Je m’inventais cent mille histoires

Que les nuages olympiens

Faisaient inscrire en ma mémoire.

Sur les huit ans c’est triomphant

Que sur la guimbarde j’ai grimpé

Pour façonner soigneusement

Charge de foin droite et carrée.

Douze ans, première faux

Tout était prêt pour je sois

Vrai paysan …Hélas défaut !

La terre c’est bien, mais bien étroit

Des curés jusqu’aux politiques

Tous se mirent à chanter

« Pour servir
la  République

Il faut partir, en ville, aller. »

Roulez tracteurs, et en sourdine

Neuf sur dix de ces manants

Qui font besoin dans les usines

Faites les fuir vitement !

Heureusement que ma maîtresse

Celle qui n’écoutait pas les parents

Nous fit défier la détresse

Et briguer place dans les rangs :

A l’école de
la République

Il faut des maîtres allez va-t-en !

C’est ainsi messieurs mesdames

Que pendant près de quarante ans

Je devins, paysan dans l’âme,

Eleveur d’enfants charmants

Ah ! mais non ce ne sont ânes

Car ils ont puisé dans la manne

De la lumière du savoir

De quoi nous rendre tous espoir.

introduction?

Dimanche 13 février 2011

Du vieux bateau

Qui craint naufrage

J’ai détaché pour un radeau

Quelques planches de radotage

Avant que ne les noient la mer

…Le grand océan d’Alzheimer…

Si vous voulez en profiter

Accrochez-vous dans le sillage

Des souvenirs parfois volages

Des mots qui vont s’imposer

Bonjour tout le monde !

Dimanche 13 février 2011

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